Solutions pour l'agriculture en Afrique

En Afrique, labourer un sol agricole à la main c’est 100 jours de travail par hectare et par personne, c’est la moyenne africaine. Bien sûr on vous dira que la sécheresse sévit immanquablement en Afrique, mais elle sévit sans que cela soit vraiment un gros problème. Il y a des alternatives, mais ces alternatives ne sont pas racontées à la télévision, l’Afrique a largement la capacité de nourrir le monde, c’est uniquement les volontés politiques qui font en sorte de brider et saboter les ambitions agricoles des Africains. Pour faire simple, il suffit de regarder les cours des matières premières agricoles vous trouverez des tarifs bien loin de ceux à l’arrivée dans vos grandes surfaces.

La culture en Afrique par les Africains eux même, est une agriculture saine et pérenne, il n’y a ni usage de pétrochimie, ni usage d’OGM. Ça n’est pas parce que l’Afrique est plus écologique, non, c’est une question de moyens, les Africains n’ont pas les moyens d’acheter des produits pour cultiver plus. Les rendements par hectare sont donc très faibles, arriver à sortir 2 tonnes de maïs à l’hectare en Afrique est un exploit alors que 5 à 7 tonnes semblent être la norme en occident. Ce qui fait des rendements 4 à 5 fois inférieurs à ceux des pays développés, mais dont le coût environnemental est quasi nul.

Aux vues des ces chiffres, vous déduirez un revenu de 300 € par an par agriculteur africain, ce qui est dans la moyenne des salaires pratiqués, mais vous oubliez le coût pétrole lié à la livraison qui en finira d’achever votre rentabilité.

L’ONG un outil à lobby

La télévision, la presse, les ONG ne manquent pas de diaboliser l’agriculture africaine liée tantôt à l’exploitation des forêts primaires et tantôt de l’exploitation irraisonnée de pseudos entreprises asiatiques, on vous dira que le pauvre africain est exploité, qu’on lui spolie sa terre, mais détrompez vous, tout ceci est une arme de guerre et une arme de diplomatie, asservir l’Afrique pour s’accaparer ses ressources minières est la réalité, cette réalité doit changer votre opinion, il faut que vous, peuples d’occident, adhériez à la cause africaine.

Vous croyez surement que les ONG sont là pour aider les pays anté-développés, du moins c’est ce qu’ils veulent vous faire croire pour vous pousser à ouvrir votre porte-monnaie, vous avez été sans doute très ému sur la dernière campagne de l’UNICEF qui vous aura fait l’écho d’un génocide dans une province que vous ne connaissiez pas, vous avez vu à la télévision ces gentils organes de pression vous raconter que le peuple souffre et qu’il faut vite lui donner à manger, vous avez même milité pour l’accès à la protection de la forêt organisée par le WWF, mais avez vous vu le résultat ?

Il n’y a rien, ces ONG vous mentent, ce sont des outils de sabotage de la motivation africaine. Pour vous en convaincre, il faudrait mettre en oeuvre des moyens conséquents. Ca n’est pas la télévision en parfaite collaboratrice et intéressée qui vous donnera les vraies images, les vraies choses qui sont faites par ces ONG en Afrique. Elles ne font rien, elles ne font que dépenser l’argent des donateurs à 25 % et à 75% l’argent public, et oui l’argent de vos impôts en cachette sert à financer ces groupuscules de touristes qui ne font que saboter la motivation de quelques uns, elles recrutent et endoctrinent l’élite africaine, ces élites qui auraient en charge normalement le développement de leur pays. Il ne reste que les mauvais, les bons sont dans les ONG payés à saboter les ambitions et à cultiver leur égocentrisme.

La Stylo, la solution à l’agriculture de demain ?

La « Stylosanthès », de la famille des fabacées, est une plante révolutionnaire originaire d’Amérique latine qui permettrait de rendre les sols africains dégradés à nouveau fertiles. Une plante parfaite pour le semi direct sous couverture végétale, une plante qui résiste au feu et qui a un minimum de pérennité permettant l’indépendance des semences. Une plante qui fixe l’azote de l’air et qui permet d’enrichir le sol sans utiliser la pétrochimie.

Son développement est potentiellement très porteur, mais c’est stratégiquement du suicide pour l’agriculture occidentale que de développer l’agriculture africaine. C’est une cause qu’ils ne veulent pas aider, ils préfèrent se contenter de leurs analyses scientifiques pour se garantir une solution de rechange pour demain en cas de destruction complète de la fertilité des sols en occident.